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Si j'utilise le poêle, dois-je couper la pompe à chaleur ?

Bonjour,
Je loue une maison de 110 m². Dans cette maison, il y a une pompe à chaleur air air et un poêle à pellets. Il n'y a pas de thermostat pour la pompe à chaleur. Le chauffagiste qui fait l'entretien me dit que les robinets thermostatiques suffisent.
La pompe à chaleur ne sert que pour les radiateurs , elle est équipée d'un ballon tampon pour bénéficier d'une réserve d'eau chaude pour les radiateurs .
Ma question est : quand j'allume le poêle à pellets, dois-je totalement couper la pompe à chaleur ? Sachant que deux des quatre chambres sont très éloignées du poêle et ne sont donc pas chauffées par celui-ci.
Si je laisse deux radiateurs allumés pour ses deux chambres et que je ferme les quatre autres restantes, mais que j'allume le poêle à pellets, est-ce que je fais encore des économies de chauffage ? Par avance je vous remercie pour votre réponse.

Publié le 06/01/2024

2 réponses de nos supers Chauffagistes

Cédric a réagi :

Réponse à Si j'utilise le poêle, dois-je couper la pompe à chaleur ?

Bonjour ! Vous avez le bon réflexe de vous poser la question, car PAC + poêle à pellets peuvent très bien cohabiter… si on les règle correctement.

Réponse rapide
Ne coupez pas totalement la PAC si deux chambres ne sont pas chauffées par le poêle. Laissez-la tourner “au ralenti” juste pour ces pièces.

Fermer trop de radiateurs peut faire courts-cycler la PAC (démarrages/arrêts fréquents). Avec votre ballon tampon le risque est réduit, mais laissez au moins 2–3 radiateurs ouverts (idéalement chambres + SDB/couloir) pour assurer le débit.

Comment régler au quotidien
Poêle = confort pièce de vie. Réglez-le à la température souhaitée du salon/séjour.

PAC = maintien chambres.

Baissez la consigne ou la courbe de chauffe de la PAC (par ex. 35–40 °C de départ eau si vos radiateurs le permettent).

Mettez des têtes thermostatiques des chambres à 18–19 °C.

Mettez les TRV du séjour (près du poêle) sur 15–16 °C (anti-surchauffe), pas complètement fermés.

Débit minimum : gardez au moins 2–3 radiateurs ouverts en permanence (ex. chambres + sèche-serviettes) pour éviter le courts-cyclage, même avec le ballon tampon.

Surveillance : si la PAC redémarre toutes les 5–10 min, c’est trop : ouvrez un radiateur de plus ou baissez encore un peu la consigne d’eau.

Programmation maline : laissez la PAC surtout tôt le matin et la nuit (pour les chambres), et laissez le poêle faire l’essentiel en journée dans la pièce de vie.

Est-ce que vous faites des économies ainsi ?
Probablement oui, mais ça dépend du prix de vos énergies et de la météo :

PAC : coût du kWh de chaleur ≈ prix élec / COP.
Exemple : à 0,25 €/kWh et COP 3 ⇒ ~0,083 €/kWh de chaleur.

Pellets : coût ≈ prix/tonne ÷ (4 900 kWh/t × rendement).
Exemple : 400 €/t, rendement 85 % ⇒ ~0,096 €/kWh.

⇒ En mi-saison (COP élevé, ~3), la PAC peut coûter moins cher que le poêle. Par froid (COP qui chute vers 2), le poêle devient souvent plus économique.
Votre stratégie mixte (poêle pour la pièce de vie + PAC abaissée pour les chambres) optimise généralement les coûts tout en gardant le confort partout.

À éviter / À prévoir
Évitez d’éteindre complètement la PAC si des chambres en dépendent (sinon elles refroidissent et vous compensez avec des radiateurs électriques… très chers).

N’obturez pas presque tous les radiateurs. Même avec un ballon tampon, il faut du débit. S’il n’y a pas de dérivation différentielle (by-pass), laissez plusieurs émetteurs ouverts.

Un thermostat d’ambiance ou une sonde extérieure (si votre PAC le gère) serait un vrai plus pour stabiliser la loi d’eau et éviter les surchauffes. Même en location, c’est souvent un petit investissement facile à déposer en partant (thermostat radio).

Petit bonus confort
Laissez les portes des chambres ouvertes 15–30 min en début de soirée pour profiter un peu de la chaleur du poêle, puis fermez.

Un ventilateur de plafond en vitesse lente peut pousser l’air chaud du séjour vers le couloir.

Cédric Orgel, ambassadeur (il en connaît un rayon !)
Président chez Orgel Climatisation Chauffage

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LYES a répondu :

Cela permet d’optimiser la répartition des sources de chaleur selon les besoins.

Merci pour votre question.

Dans une maison équipée à la fois d’une pompe à chaleur (PAC) air-air avec ballon tampon pour les radiateurs, et d’un poêle à pellets, voici quelques conseils pour optimiser le chauffage et faire des économies :

Faut-il couper la pompe à chaleur quand on utilise le poêle à pellets ?
Il n’est pas nécessaire de couper totalement la pompe à chaleur.

La PAC peut continuer à fonctionner, surtout si certaines pièces (comme vos deux chambres éloignées) ne sont pas chauffées efficacement par le poêle.

En effet, les robinets thermostatiques permettent de réguler la température pièce par pièce, donc vous pouvez fermer les radiateurs dans les pièces chauffées par le poêle et laisser ouverts ceux des chambres plus froides.

Est-ce économique ?
Oui, fermer les radiateurs dans les pièces où le poêle chauffe bien permet de réduire la consommation d’électricité de la PAC dans ces zones.

La PAC fonctionnera uniquement pour chauffer les pièces restantes, ce qui limite sa consommation.

Remarque
Assurez-vous que la PAC est bien réglée pour ne pas surchauffer les pièces où les radiateurs sont ouverts.

L’absence de thermostat central rend la gestion un peu moins précise, mais les robinets thermostatiques restent efficaces.

LYES CHAOUADI, ambassadeur (il en connaît un rayon !)
Gerant chez TMI Service
www.tmi-renovation.fr

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