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Comment éviter de se faire squatter son logement ?

Comment éviter de se faire squatter son logement ?
08/01/2025 à 17:31

Le squat d’un logement est une problématique bien plus courante qu’on ne pourrait le croire, et il serait illusoire de penser que cela ne concerne que les autres. En France, chaque année, des centaines de propriétaires font face à ce cauchemar : retrouver leur bien occupé illégalement par des individus qui s’y sont installés sans autorisation. Ce phénomène est particulièrement inquiétant en raison de la législation, qui peut jouer en faveur des squatteurs, surtout si ceux-ci parviennent à s’installer depuis plus de 48 heures.

Pour les propriétaires, les conséquences d’un squat sont multiples : démarches juridiques longues et coûteuses, perte de revenus locatifs, dégradations potentielles du bien, sans compter l’impact émotionnel dévastateur. La frustration est d’autant plus grande qu’intervenir seul pour tenter de récupérer son logement peut non seulement être dangereux, mais aussi se retourner contre vous sur le plan légal.

Dans ce contexte, il est essentiel de prendre conscience de l’importance de protéger efficacement son logement avant qu’un problème ne survienne. La prévention reste la meilleure arme face à ce fléau. Renforcer la sécurité de ses accès, adopter des comportements proactifs et investir dans des solutions adaptées permettent de réduire considérablement les risques.

Cet article vous guidera pour comprendre comment éviter de se faire squatter son logement, réagir efficacement si vous y êtes confronté et découvrir les meilleures pratiques et produits pour éviter que votre logement ne devienne la cible de squatteurs. Car mieux vaut prévenir que guérir, surtout lorsqu’il s’agit de protéger ce qui vous appartient.

1) Comprendre le squat : Définition et enjeux

Le squat désigne l’occupation illégale d’un bien immobilier par des personnes sans contrat ni autorisation du propriétaire. Juridiquement, la loi du 27 juillet 2023 a renforcé cette définition en élargissant le cadre aux locaux d’habitation, commerciaux, agricoles ou professionnels, qu’ils soient occupés ou non.

Il est crucial de distinguer le squat de l’intrusion. Une intrusion implique une présence temporaire et peut souvent être résolue rapidement, tandis que le squat suppose un maintien durable dans les lieux, rendant les démarches d’expulsion beaucoup plus complexes. La "règle des 48 heures" est souvent évoquée : passé ce délai, l’expulsion nécessite une procédure judiciaire. En réalité, ce délai ne découle pas de la loi mais d’une interprétation juridique de la flagrance.

Les conséquences pour les propriétaires sont lourdes. Les démarches juridiques sont souvent longues, coûteuses et éprouvantes. En cas de squat, il est indispensable de prouver que le bien est occupé illégalement (par constat d’huissier ou plaintes), puis d’entamer des démarches via la procédure classique ou par une demande accélérée au préfet (article 38 de la loi DALO).

La nouvelle législation prévoit des peines renforcées : jusqu’à 3 ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende pour les squatteurs. Mais même avec ces réformes, les impacts financiers (perte de revenus locatifs, dégradations) et émotionnels restent majeurs pour les propriétaires.

Prévenir le squat en sécurisant efficacement son logement est donc la meilleure façon d’éviter ces situations dramatiques.Voyons maintenant comment éviter de se faire squatter son logement en étudiant les étapes à suivre.

2) Réagir rapidement face à un squat : les étapes à suivre

Lorsqu’un squat est constaté, la réactivité est essentielle, notamment dans les premières 48 heures. Durant cette période, il est possible de demander aux forces de l’ordre d’intervenir immédiatement pour expulser les intrus, à condition de prouver que le bien a été occupé récemment. Passé ce délai, les démarches deviennent beaucoup plus complexes et nécessitent une procédure judiciaire.

Les premiers réflexes quand on se fait squatter :

  1. Constater les faits : Prenez des photos, vidéos et rassemblez tous les éléments qui prouvent l’occupation illégale (portes fracturées, présence de personnes, dégradations). Ces preuves seront déterminantes.
  2. Porter plainte : Rendez-vous immédiatement auprès des forces de l’ordre pour déposer plainte pour violation de domicile. Cette étape est incontournable pour engager toute procédure d’expulsion.

Faire appel à la justice pour faire partir les squatteurs :

  • Si l’occupation dépasse 48 heures, vous devrez entamer une procédure d’expulsion. Deux options s’offrent à vous :
    • Recours au préfet (article 38 de la loi DALO) : Une procédure administrative qui peut être rapide si les preuves sont solides. Le préfet peut ordonner une mise en demeure des squatteurs, assortie d’un délai minimum de 24 heures pour quitter les lieux.
    • Procédure judiciaire classique : Plus longue, elle nécessite une décision de justice pour obtenir l’évacuation forcée.
  • Délais et conseils pour accélérer : Préparez un dossier solide avec toutes les preuves (titre de propriété, constat d’huissier, plaintes) et mobilisez un avocat pour éviter les erreurs procédurales.

Mobiliser un huissier de justice :

  • L’intervention d’un huissier est indispensable pour officialiser la constatation de l’occupation. Son rapport a une valeur juridique renforcée.
  • Fournissez des documents essentiels : titre de propriété, preuves de dégradations, et témoignages éventuels. Cela renforcera votre dossier et facilitera les démarches administratives ou judiciaires.

Sécuriser votre logement : une priorité incontournable pour une réaction rapide :

Les squatteurs, contrairement aux cambrioleurs chevronnés, s’appuient sur des méthodes simples et opportunistes pour pénétrer dans un logement. Ils ciblent principalement les points faibles des accès, comme les cylindres de porte de qualité médiocre, les fenêtres sans verrouillage renforcé, ou encore les baies vitrées facilement dégondables. Renforcer ces accès est une étape essentielle pour décourager les intrusions. Voici les solutions à envisager :

  1. Installer des cylindres de haute sécurité :
    • Optez pour des cylindres certifiés anti-crochetage, anti-perçage et anti-arrachement. Ces modèles compliquent considérablement la tâche des squatteurs qui utilisent des outils rudimentaires pour forcer l’entrée.
    • Un cylindre renforcé sera en mesure de résister plusieurs minutes à du perçage ou toute autre tentative, ce qui pourrait stopper un squatteur. 
  1. Multiplier les points de verrouillage sur la porte d’entrée :
  • Ajouter des verrous supplémentaires en haut et en bas de la porte permet de répartir les efforts nécessaires pour forcer l’ouverture. Ils existent de nombreux verrous de porte qui peuvent être installés en quelques minutes sur vos portes en bois, alu ou pvc. Ces verrous de porte peuvent être traversant ou non, à bouton ou à double entrée et combiné avec les mêmes clés que votre cylindre de porte pour qu’une seule et même clé puissent ouvrir vos différents verrous. Retrouvez ces options de personnalisation sur le site protecthome.fr par exemple. 
  • Ces verrous rendent une tentative d’effraction bien plus longue et risquée, souvent dissuadant l’intrus.
  1. Renforcer les fenêtres et baies vitrées :
  • Installez des verrous spécifiques pour bloquer l’ouverture forcée. Par exemple, des verrous de sécurité pour protéger les fenêtres doubles battants en pvc. 
  • Pensez à poser des barres de sécurité pour limiter l’accès, notamment sur les fenêtres en rez-de-chaussée.
  • Pour les baies vitrées, ajoutez des systèmes de verrouillage complémentaires, aussi appelés verrou de baie coulissante. Ils coutent souvent moins de 30€ mais font une grosse différence ! 
  1. Investir dans une porte blindée :
  • Une porte blindée certifiée constitue une barrière dissuasive et extrêmement résistante.
  1. Protéger les accès secondaires :
  • Ne négligez pas les portes arrière, les caves ou les garages. Ils sont souvent les premiers visés lorsqu’un squatteur ne peut entrer par l’entrée principale.

Avec ces mesures, votre logement devient un défi pour les squatteurs, qui privilégient les accès faciles et rapides.

 

Comment éviter de se faire squatter son logement en étant alerté dès l’intrusion :

Pour détecter une intrusion dès qu’elle se produit et agir avant les 48 heures critiques, les systèmes connectés offrent des solutions efficaces et abordables. Voici les principaux outils :

  1. Alarme connectée :
    • Installez un système d’alarme relié à votre smartphone. En cas de détection, vous recevez une notification en temps réel.
    • Les alarmes intègrent souvent des sirènes qui dissuadent immédiatement les intrus en attirant l’attention du voisinage.
  1. Caméras de surveillance :
  • Optez pour des caméras équipées de détecteurs de mouvement et de vision nocturne. Elles permettent de surveiller votre logement 24/7 et d’enregistrer toute activité suspecte.
  • Les modèles connectés permettent de consulter les images en direct depuis une application mobile, où que vous soyez.
  1. Capteurs de portes et fenêtres :
  • Ces capteurs détectent toute tentative d’ouverture forcée et déclenchent une alarme. Certains modèles peuvent même alerter directement un service de télésurveillance.
  1. Éclairage automatisé :
  • Intégrez des minuteries ou détecteurs de mouvement pour vos éclairages extérieurs. Un éclairage soudain peut suffire à faire fuir un squatteur.

En résumé, agir vite est la clé. Constater les faits, alerter les autorités et entamer les démarches dans les délais impartis maximisent vos chances de récupérer rapidement votre bien, tout en évitant de tomber dans les procédures longues et coûteuses.

3) En résumé, les meilleures solutions de préventions anti-squat

Une des clés pour prévenir les squats et éviter de se faire squatter son logement est de maintenir une surveillance régulière de votre propriété, surtout si elle est inoccupée.

  • Visites fréquentes : Organisez des passages réguliers, soit par vous-même, soit par des proches ou voisins de confiance, pour montrer que le logement n’est pas abandonné.
  • Domotique pour une surveillance à distance : Investissez dans des caméras de surveillance et des détecteurs connectés. Ces systèmes permettent de surveiller votre logement en temps réel et de recevoir des alertes en cas d’intrusion, ce qui vous permettra d’agir rapidement.

Les accès principaux, comme les portes d’entrée et les fenêtres, sont les cibles privilégiées des intrus. Les renforcer est donc essentiel :

  • Porte d’entrée :
    • Installez un cylindre de sécurité renforcé anti-crochetage, anti-perçage et anti-arrachement. Ce type de cylindre rend l’effraction beaucoup plus difficile et décourage les squatteurs qui cherchent une entrée rapide.
    • Ajoutez des verrous de porte, en haut et en bas, pour multiplier les points de verrouillage. Ces verrous augmentent significativement le temps nécessaire pour forcer une porte, rendant l’opération trop longue et risquée pour les intrus.
  • Fenêtres et baies vitrées :
    • Renforcez-les avec des verrous spécifiques ou des barres de sécurité. Ces solutions mécaniques rendent les intrusions laborieuses, décourageant les squatteurs qui privilégient les accès faciles.

Les squatteurs évitent généralement les logements qu’ils perçoivent comme habités. Voici comment donner cette impression :

  • Minuteries pour les lumières : Programmez-les pour qu’elles s’allument et s’éteignent à des heures stratégiques.
  • Volets motorisés : Simulez une occupation en ouvrant et fermant les volets à distance.
  • Bruit simulé : Utilisez des appareils pour diffuser du son à l’intérieur, comme une radio ou une télévision, à des moments clés.

En combinant ces mesures, vous transformez votre logement en une cible peu attractive pour les squatteurs. Les solutions mécaniques, comme les verrous de porte et les cylindres sécurisés, jouent un rôle central dans cette stratégie, car elles compliquent directement les tentatives d’effraction, décourageant les intrus avant même qu’ils ne commencent. Une vigilance proactive et l’illusion d’une présence régulière complètent cette approche pour éviter de se faire squatter son logement. 

   

 

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